L’Afrique nouvel eldorado du jeu vidéo

L’avenir de cette industrie, et bien plus encore, réside en Afrique. Teddy Kossoko, fondateur centrafricain du studio Masseka Games basé en Europe mais créant des jeux qui racontent l’histoire africaine, partage cet enthousiasme. Malgré une demande croissante, l’Afrique de l’Ouest peine à s’imposer dans l’industrie du jeu vidéo.

Les infrastructures limitées et les réseaux parfois défaillants, ainsi que les problèmes d’alimentation électrique, ont traditionnellement maintenu l’Afrique à la traîne dans ce domaine. La majorité des jeux disponibles sur le marché proviennent des États-Unis, d’Europe et du Japon, laissant peu de place au contenu africain, déplore Alexander Poone, fondateur du studio sud-africain Dream Shards.

Cependant, le secteur a connu une croissance fulgurante ces dernières années. Le nombre de joueurs en Afrique subsaharienne est passé de 77 millions en 2015 à 186 millions en 2021, selon une étude du cabinet néerlandais spécialisé Newzoo. Cette évolution témoigne de l’engouement croissant pour les jeux vidéo dans la région, et l’avenir s’annonce prometteur pour l’industrie africaine du jeu.

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