La mal-gouvernance : un frein majeur à la création d’entreprises en Afrique

En Afrique, le fléau de la mal-gouvernance entrave considérablement le développement des entreprises, en particulier celles en phase de création. Selon une étude publiée dans The Conversation, une revue scientifique africaine, les pratiques administratives défaillantes multiplient par dix le coût de création d’une entreprise sur le continent.

Cette situation alarmante s’explique par plusieurs facteurs liés à la mal-gouvernance, tels que :

• La corruption endémique: Les procédures administratives sont souvent gangrénées par la corruption, obligeant les entrepreneurs à verser des pots-de-vin pour obtenir les autorisations et licences nécessaires. Ces coûts supplémentaires viennent grever lourdement leur budget et découragent l’initiative entrepreneuriale.
• La bureaucratie excessive: La complexité des démarches administratives et la multiplicité des documents exigés constituent des obstacles majeurs pour les entrepreneurs. Ce labyrinthe administratif ralentit considérablement le processus de création d’entreprise et génère des pertes de temps et d’argent considérables.
• L’instabilité politique et juridique: Le manque de stabilité politique et juridique fragilise l’environnement des affaires et dissuade les investisseurs potentiels. Les entrepreneurs évoluent dans un contexte incertain, où les règles du jeu peuvent changer brusquement, rendant difficile la planification et la prise de décision à long terme.
• L’accès difficile au financement: Les entreprises en Afrique peinent à obtenir des financements auprès des banques et des institutions financières, en raison de leur manque de garanties et de l’historique de crédit souvent limité. Cette situation limite leur capacité d’investissement et freine leur croissance.

Ces obstacles, liés à la mal-gouvernance, font de l’Afrique un continent particulièrement difficile pour les entrepreneurs. Pour favoriser l’émergence d’un tissu entrepreneurial dynamique et créateur d’emplois, il est crucial de s’attaquer aux racines de la mal-gouvernance et de mettre en place des réformes structurelles profondes.

• La mal-gouvernance en Afrique multiplie par dix le coût de création d’entreprise.
• La corruption, la bureaucratie excessive, l’instabilité politique et l’accès difficile au financement sont les principaux obstacles à l’entrepreneuriat en Afrique.
• Des réformes structurelles profondes s’imposent pour lutter contre la mal-gouvernance et favoriser un environnement des affaires propice à la création d’entreprises.

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